Chacun sait que le poids des charges sociales pèse sur l'emploi salarié. Son augmentation régulière depuis des décennies est un frein au développement de l'emploi et n'a pas réussi à équilibrer les régimes de sécurité sociale. Le système de financement de la protection sociale est injuste, car il repose essentiellement sur les travailleurs, c'est à dire sur le facteur humain. Les machines ne cotisent pas, et les produits importés ne contribuent pas non plus à la solidarité nationale, alors que les produits réalisés en France y contribuent à travers les prélèvements sociaux. Supprimer les charges sociales sur les salaires et les transférer sur la TVA aurait un triple avantage : développer l'emploi en abaissant le coût du travail, faire contribuer les produits importés à l'effort collectif de protection sociale en élargissement l'assiette de prélèvement et enfin rendre moins attractif le travail au noir. Les charges sociales économisées sur les salaires seraient rendues aux salariés sous forme de hausses de salaires, pour compenser la hausse de la TVA.
Bien sur, ce ne serait pas sans difficultés, mais cela vaut la peine d'essayer.
Cher Philippe,
Oui, peut-être que ça vaut le coup d'essayer, quoi que la TVA sociale présente également le danger d'être à la fois un impot inégalitaire et qui pèserait sur les entreprises à haute valeure ajoutée.
Mais auparavant, ne faut-il pas complètement revoir la fiscalité française ? Avec notamment :
- une suppression de toutes les exceptions et de toutes les exonérations.
- et surtout, surtout, une harmonisation sociale et fiscale de tous les types d'impots à l'échelle européenne : c'est le silence radio le plus complet des politiques à ce sujet, et ça me désespère. Si c'est si compliquer à mettre en oeuvre, pourquoi ne pas s'y mettre maintenant, au lieu de cacher ça sous le tapis ?
Rédigé par : Limousin | 20 septembre 2006 à 08:36
ici boubou des forts philippe
comment qu'on fait pour vous écrire si on n'est pas key ou pad ?
c'est pas du berrichon tout ça
Rédigé par : du tertre | 22 septembre 2006 à 16:42