Alain JUPPE a décidé, à son retour du Canada, de retrouver son mandat de Maire de Bordeaux. L'objectif est louable et sans doute nombreux sont les bordelais à souhaiter le retour du "meilleur d'entre eux". L'homme le vaut bien mais la méthode pose problème. Ayant perdu tout mandat électoral, le retour d'Alain JUPPE ne peut passer que par une nouvelle élection. Aussi, toute la majorité municipale de Bordeaux a ainsi démissionné pour permettre à Alain JUPPE de briguer à nouveau la Mairie. On peut comprendre l'impatience de l'ancien Premier Ministre de retrouver le jeu politique et une structure à sa mesure.
Mais à un peu plus d'un an du renouvellement normal, et à 9 mois des législatives, la Mairie de Bordeaux va devoir rester 2 mois sous tutelle préfectorale et les contribuables vont devoir assumer le coût d'une nouvelle élection.
Le respect des électeurs est d'abord, me semble t'il, le respect des échéances. Alain JUPPE aurait gagné en crédibilité à refréner son impatience légendaire.
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