Le 25 septembre, dans un grand café du centre ville à l'ambiance chaleureuse, j'ai lancé ma campagne législative dans la 1ère circonscription de l'Isère et le compte à rebours de l'alternance en Isère et dans l'agglomération.
Plus de 150 personnes avaient répondu présent, dont de nombreux jeunes et plusieurs élus locaux, afin de témoigner collectivement de leur volonté de renouvellement du personnel politique dans notre département et de manifester leur volonté d'un engagement public fondé sur des valeurs, le courage, l' éthique et l'honnêteté.
Retouvez le fil de la campagne sur mon site www.philippedelongevialle.com
et les principaux extrait de mon discours dans cette note.
Extraits de mon intervention du 25 septembre :
"Ce soir, nous réalisons le 1er acte d'une aventure dont nous ne mesurons peut être pas encore toutes les conséquences.
Je le dis en introduction, j'y reviendrai, j'ai la ferme intention d'aller au bout de ma démarche pour gagner au soir du 17 juin. Ma candidature n'est ni une candidature de témoignage, ni un instrument de négociation...."
" ... Elle constitue une ALTERNATIVE, une CHANCE et un ESPOIR.
UNE ALTERNATIVE, d'abord,
dans un département et une agglomération où le débat public est en pleine déliquescence.
Depuis 20 ans, le système est figé. Il repose sur les mêmes hommes, les mêmes pratiques sans jamais qu'aucun effort ne soit entrepris pour faire émerger des idées nouvelles, des talents nouveaux, bref une relève politique indispensable aujourd'hui, particulièrement ici.
Entre le cumul des mandats en nombre, qui touche la quasi-totalité du personnel politique majeur de l'Isère, et un cumul en durée, qui fait les longues carrières, chaque élection ressemble à la précédente, avec un air de déjà vu. ..."
... Car la 1ère circonscription, je vous le dis, ils sont en train de nous la faire perdre. D'élection en élection, les scores s'érodent et le PS s'apprête à la recueillir comme un fruit mur. Dieu sait qu'ils en espéraient pas tant.
Je ne ferai pas au Parti Socialiste le plaisir de laisser ce climat délétère leur assurer une victoire sans mérite et sans combat. ..."
" ...S'il y a un rôle que je veux bien prendre, c'est celui de porte-parole de tous ceux qui ne se résignent pas à la défaite annoncée, au déclin de nos valeurs et au statu quo imposé par tous ceux que le changement effraie ou bouscule.
Je ne suis pas un homme de clan. Je ne l'ai jamais été. Ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours été un esprit libre..."
" ... La montée de l'abstentionnisme résonne comme un écho au rejet d'une classe politique de plus en plus disqualifiée, même si elle ne le mérite pas toujours car il y a de nombreux élus dévoués et honnêtes.
Je ne veux me situer ni en censeur, ni en moraliste. Il appartient à chacun de mener sa vie selon ses propres valeurs.
Mais je veux pouvoir expliquer aux personnes que je rencontre, qui veulent s'engager, que la politique n'est pas que la triste caricature issue de la peopolisation des personnalités politiques, qu'elle vaut mieux que ce qu'on en dit, et qu'elle sera surtout ce que nous en ferons.
Et cet exemple, qui doit rester la base de tout engagement public, il ne viendra pas des autres.
Il ne sera que le résultat de notre propre capacité à dépasser les habitudes et notre confort douillet, à rompre avec l'esprit de clan et avoir le courage de s'opposer à ce qui nous semble contraire à l'intérêt général fut ce au détriment de notre propre appartenance, comme savait si bien le faire le Général de Gaulle.
Et nous devons commencer ici, dans la 1ère, parce que cette circonscription est symbolique et qu'elle préfigurera, n'en doutez pas, en bien comme en mal, se qui se passera ailleurs dans le département et même au delà...."
" ... Le débat qu'on nous propose sur la délinquance, le laxisme supposé ou réel des juges, la sécurité : tout cela est un faux débat qui nourrit la polémique et ne sert pas la justice.
Le vrai enjeu, bien plus global, est celui de la restauration de l'autorité et de l'impartialité de l'Etat.
Et cette question se pose à tous les niveaux :
- l'action policière et judiciaire, bien entendu. Sans doute y'a-t-il des choses à dire.
- mais aussi et surtout l'école, champ clos de tous les contradictions de notre société où le corps enseignant n'est plus respecté, où les chefs d'établissement n'ont pas le pouvoir de rétablir l'ordre républicain.
- dans l'administration, dans certains cas plus au service du pouvoir que des citoyens
- dans la redistribution sociale ou les abus et les inégalités criantes nourrissent l'extrémisme et parfois la xénophobie.
A tous les niveaux, nous demandons que l'Etat joue son rôle, rien que son rôle, mais tout son rôle. Qu'il fasse bien ce qu'il a à faire, qu'il ne se mêle pas de tout et laisse les citoyens assumer leur vie et leurs choix, en toute responsabilité.
Pour le reste, je fais confiance au monde économique et social, à la société civile pour faire le leur et assurer la prospérité économique à laquelle chaque citoyen aspire fort justement...."
" ... Le rôle du législateur ensuite : le Parlement n'existe plus. Je vois des députés voter des lois et expliquer ensuite à leurs électeurs que la loi n'est pas bonne.
Je vois des députés voter contre leurs convictions, par discipline de groupe.
Je vois des députés renoncer à leurs idéaux et à leur rôle de représentation faute d'avoir accès à un ordre du jour parlementaire confisqué depuis toujours par les gouvernements successifs.
Je suis pour un vote nominatif des députés sans délégation de vote, pour des sessions plus courtes et des députés plus présents aux votes.
Je suis pour des lois moins nombreuses mais obligatoirement financées.
Je suis pour l'interdiction constitutionnelle du déficit budgétaire, sauf pour des plans pluriannuels d'investissement dans les secteurs stratégiques comme les infrastructures, la recherche, les technologies de l'information, la formation des hommes ou l'environnement, plans financés de manière spécifique en fonction des enjeux nationaux et européens..."
" ...Enfin, je veux que le Parlement retrouve une de ses fonctions premières, le contrôle de l'exécutif et de l'action de l'Etat, comme cela se fait dans toutes les grandes démocraties, sauf la notre.
Il faut que l'on cesse de placer les copains, les fidèles, les bien-pensants à tous les niveaux de l'Etat, car c'est ce qui crée les collusions et provoque toutes les dérives qui ont fait de la France, ces dernières années, sous la gauche comme la droite, une semi république bananière..."
"... Il y a quelques mois, j'avais appelé à des Etats Généraux de l'opposition, pour faire émerger des voix nouvelles.
Cet appel est resté lettre morte.
Nous sommes dans une partie de MIKADO. Vous connaissez ce jeu : le premier qui bouge a perdu.
Pour ma part, c'est un grand coup de pied que j'entends mettre dans le MIKADO local ..."
"...Dans les semaines qui viennent, je ferai des propositions concrètes pour la 1ère circonscription et pour le débat national. Nous aurons l'occasion d'y réfléchir ensembles.
Aujourd'hui, je souhaite simplement marquer un nouveau départ, engager le compte à rebours d'un long parcours qui doit mener à des changements durables, et à un nouveau paysage politique, plus sincère, plus généreux, fondé sur les principes simples et des valeurs humaines comme le bon sens, la tolérance, la solidarité, l'humilité.
Ce parcours, je veux le faire avec vous, dans la convivialité et l'effort, mais sans esprit partisan. Que vous soyez UMP, UDF, de gauche ou de droite, ou ni l'un ni l'autre, je m'en moque complètement.
Ce à quoi je vous invite, c'est à retrouver en individu libre les valeurs qui ont fait l'Isère, ce département à la fois rebelle et innovant, si bien ancré à ses montagnes et pourtant toujours en mouvement, sur de sa force et qui se moque bien du qu'en dira t'on.
La 1ère circonscription est un premier pas vers une alternance plus profonde, celle qui ne peut passer que par une évolution des mentalités, un retour sur l'humain et le don de soi.
Je suis certain que nous pouvons faire un long chemin ensemble, et écrire une des belles pages de ce département.
Je suis prêt, déterminé et convaincu de la justesse de notre combat..."
Si vous voulez en savoir un peu plus sur la réalité du chômage, allez donc voir ...
ce site
Actuchômage : Le premier portail d'information et d'échange sur le chômage et l'emploi.
http://www.actuchomage.org
et celui-ci
Travail, chômage et choix de société : L'importance du travail et du chômage résultent d'un choix de société.
http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm
et aussi celui-là
Inter emploi : Le numéro vert des demandeurs d'emploi.
http://www.inter-emploi.org
ou encore
Le NAIRU, le nom de la ruse : Le chômage est voulu et ne doit pas trop diminuer.
http://lenairu.blogspot.com
et pourquoi pas, dans un domaine un peu différent
La chute du capitalisme : une question financière (nombreuses sources us).
http://20six.fr/aurelianobuendia
en commençant ici
http://20six.fr/aurelianobuendia/archiveofmonth/2005/03/00
pour mieux comprendre.
Rédigé par : lulu85 | 28 septembre 2006 à 15:06