Tel est l'incroyable score réalisé par N. SARKOZY dans la 1ère circonscription de l'Isère, pourtant taillée sur mesure pour la droite en 1986 par Charles PASQUA. Compte tenu de la tendance politique de la circonscription et du score national de N. Sarkozy, c'est plus près de 57 ou 58%, voire 60% qu'il aurait du obtenir dans ce secteur. Même sur les cantons 2 et 4 de Grenoble, traditionnellement marqués fortement "à droite", S. ROYAL arrive largement en tête. Tout cela est bien entendu la conséquence du duel fratricide que se livrent les 2 candidats UMP sur la circonscription, et qui la conduit lentement mais sûrement, sauf autre voie, dans l'escarcelle du Parti socialiste. Candidat sur la 1ère circonscription, je constate jour après jour la réelle dégradation du climat, et la perte d'influence du sortant et de son challenger. Les habitants de la circonscription ont envoyé ce 6 mai un signal fort : celui d'un profond renouvellement de la circonscription.
Tout comme il n'est pas souhaitable qu'un seul parti dispose en juin de tous les pouvoirs à l'Assemblée Nationale, il n'est pas non plus envisageable que le PS possède les 5 circonscriptions de l'agglomération grenobloise.
Je suis aujourd'hui le seul candidat à offrir le renouvellement, l'éthique et l'équilibre nécessaires dans cette circonscription, pour qu'un changement soit possible sans bouleversement.
Il est temps que les électeurs disent clairement, en votant pour moi aux législatives de juin, qu'ils veulent définitivement tourner la page et passer à une autre génération.
Sinon, le résultat des prochaines échéances municipales et cantonales à Grenoble et dans l'agglomération sera malheureusement connu d'avance...
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