Philippe de LONGEVIALLE le Blog

1ère : présentation de mon suppléant Stéphane GEMMANI

Les journalistes étaient nombreux mardi 15 mai pour la présentation à la presse de ma campagne sur la 1ère circonscription et de mon suppléant Stéphane GEMMANI. Il est vrai que la circonscription est symbolique. Cela m'a donné l'occasion de rappeler combien le combat pour l'éthique et l'honnêteté en politique est un combat difficile, sans cesse à renouveler. Grenoble en est un exemple vivant. La 1ère circonscription et Grenoble ont besoin d'un grand bol d'air. Stéphane, engagé comme moi dans la vie professionnelle comme gérant de société, impliqué dans la vie sociale, complète bien ce duo que l'on dit atypique, ce qui en fait tout son intérêt. La diversité des opinions et des courants est un objectif majeur, si on ne veut pas qu'au gré des habitudes et des cousinages, des clans finissent, comme c'est souvent le cas à Grenoble, par s'approprier les leviers du pouvoir. Le pouvoir est dangereux, car il rend souvent autiste et parfois corrompt les meilleures âmes, sans qu'elles s'en rendent compte. C'est pourquoi il faut s'appuyer sur un socle de valeurs, sur une expérience de la responsabilité, pour résister aux tentations.
Il en est d'ailleurs une, de tentation, qui touche presque toute la classe politique ; le cumul des mandats. Quand ce n'est pas le nombre, c'est souvent la durée. Cela bloque le renouvellement naturel des dirigeants, et sclérose rapidement le pouvoir.
Si l'on veut que Grenoble et la France retrouvent une seconde jeunesse, il faudra que les électeurs aient le courage de sortir des schémas partisans, pour aller au delà et renouveler les élus. Sinon, nous serons condamnés à revivre éternellement les mêmes combats.

Vivez la conférence de presse en vidéo :

vidéo 1:

http://www.dailymotion.com/video/x200f5_philippe-de-longevialleconference-d

vidéo 2:

http://www.dailymotion.com/video/x200ku_philippe-de-longevialleconference-d

Philippe de LONGEVIALLE en débat sur France 3

L'émission de France 3 "la voix est libre" réunissait samedi les principaux candidats de la 1ère circonscription. Le débat, parfois tendu entre certains candidats, a bien montré l'impasse dans laquelle se situent les candidats des 2 principales formations. Il apparait clairement que je suis le seul à pouvoir éviter le basculement de la circonscription dans l'escarcelle du PS, qui souhaite tout contrôler dans l'agglomération en récupérant la seule circonscription qui n'est pas détenue par lui. Les 2 candidats UMP cherchant à se marquer l'un l'autre, en ont oublié les préoccupations de leurs électeurs et ne voient pas venir le rejet qui touche aujourd'hui les électeurs à leur égard. Il est clair que seul un nouveau député peut aujourd'hui permettre de sortir l'agglomération de l'impasse en ouvrant la voix à un rajeunissement et un renouvellement des élus, que l'électorat souhaite vivement. Le débat a bien montré qu'une page est en train de se tourner à Grenoble.
Encore juste un petit effort.
http://videojts.francetv.fr/regions/popup.php?id=grenoble_lvl

Mouvement Démocrate, c'est parti !

Les plus de 2000 conseillers nationaux de l'UDF présents à la mutualité ce jeudi ont approuvé à la quasi unanimité la création du Mouvement Démocrate. C'est un acte fondateur qui marque la volonté du centre d'exister par lui même en ne cédant à aucune pression. Le départ de parlementaires vers l'UMP n' a pas été suivi par les responsables locaux et par les adhérents. C'est au contraire près de 30 000 adhésions qui ont été effectuées en 4 jours sur le site www.mouvementdemocrate.org sans aucune publicité ni information particulière.
La ferveur et l'enthousisame des participants, ainsi que leur diversité constituent un gage de durée. Plusieurs députés ont eu le courage de dire non aux pressions : François BAYROU, Gilles ARTIGUES, Anne-Marie COMPARINI, Jean LASSALE notamment, ainsi que de nombreux sénateurs et députés européens.
Qu'ils en soient vivement remerciés. Car on ne peut pas aujourd'hui dire exactement le contraire de ce qu'on disait il y a 3 semaines, parce qu'on a signé un "pacte présidentiel" qui impose (en toute anticonstitutionnalité) aux députés signataires de voter systématiquement tous les budgets de l'Etat et de la sécurité sociale des 5 années qui viennent, sans en connaître la teneur. Ce n'est pas digne du Parlement et d'une démocratie responsable, qui impose d'étudier et de comprendre ce qu'on vote, et de pouvoir le faire en liberté et en conscience.
Mais je retiens d'abord l'extraordinaire volonté de changement de tous ces gens qui adhèrent au Mouvement Démocrate spontanément, parce qu'ils y voient la seule vraie force politique nouvelle en France, hors des clivages et des affrontements partisans.
C'est de bonne augure.
 

1ère circonscription: la grande désillusion...

Tel est l'incroyable score réalisé par N. SARKOZY dans la 1ère circonscription de l'Isère, pourtant taillée sur mesure pour la droite en 1986 par Charles PASQUA. Compte tenu de la tendance politique de la circonscription et du score national de N. Sarkozy, c'est plus près de 57 ou 58%, voire 60% qu'il aurait du obtenir dans ce secteur. Même sur les cantons 2 et 4 de Grenoble, traditionnellement marqués fortement "à droite", S. ROYAL arrive largement en tête. Tout cela est bien entendu la conséquence  du duel fratricide que se livrent les 2 candidats UMP sur la circonscription, et qui la conduit lentement mais sûrement, sauf autre voie, dans l'escarcelle du Parti socialiste. Candidat sur la 1ère circonscription, je constate jour après jour la réelle dégradation du climat, et la perte d'influence du sortant et de son challenger. Les habitants de la circonscription ont envoyé ce 6 mai un signal fort : celui d'un profond renouvellement de la circonscription.
Tout comme il n'est pas souhaitable qu'un seul parti dispose en juin de tous les pouvoirs à l'Assemblée Nationale, il n'est pas non plus envisageable que le PS possède les 5 circonscriptions de l'agglomération grenobloise.
Je suis aujourd'hui le seul candidat à offrir le renouvellement, l'éthique et l'équilibre nécessaires dans cette circonscription, pour qu'un changement soit possible sans bouleversement.
Il est temps que les électeurs disent clairement, en votant pour moi aux législatives de juin, qu'ils veulent définitivement tourner la page et passer à une autre génération.
Sinon, le résultat des prochaines échéances municipales et cantonales à Grenoble et dans l'agglomération sera malheureusement connu d'avance...

Et maintenant ?

La France a un nouveau Président. En bon démocrate, je ne peux que saluer la victoire de N. SARKOZY et souhaiter qu'il réussisse à relancer le pays et rassembler les français. La tache semble ardue compte tenu du clivage qui a marqué cette élection présidentielle et l'état de nos finances publiques. Mais nous n'avons plus d'autre choix que d'oeuvrer, chacun à notre niveau, à la mise en route de profondes réformes. L'UDF, devenue Mouvement Démocrate, a conquis de haute lutte son indépendance. Les ralliements des uns ou des autres, au gré des promesses ou des pressions, laissent bien indifférents les près de 7 millions d'électeurs qui, en votant François BAYROU au premier tour, ont manifesté fortement leur volonté de voir les pratiques politiques changer, et la France se réconcilier.
Les élections législatives doivent permettre l'élection d'un Parlement qui ne soit pas l'expression d'un seul parti, mais représentatif de la diversité politique de la France. C'est une nécessité.
Le Mouvement Démocrate a pour ambition de devenir une force centrale, à la fois capable de soutenir ou de s'opposer, en fonction de l'intérêt général. Ni soumission, ni opposition systématique, mais une forte volonté d'avancer.
La France doit retrouver la culture de la négociation et du consensus, sans lesquels toute volonté de réforme restera vaine. Le temps est compté, et la patience des français sera de courte durée.

3000 personnes à L'Ambiance Café pour voir F. BAYROU

Il y avait foule devant l'Ambiance Café pour accueillir François Bayrou lors de son passage à Grenoble. Du monde partout, dedans, dehors, aux fenêtres, sur les toits, ... Malgré la pluie et les vacances scolaires, près de 3000 personnes se pressaient pour saluer François BAYROU, lui porter un encouragement ou obtenir une signature sur son dernier livre.
Nous avions voulu une réunion conviviale, loin des meetings traditionnels. Et si l'affluence et la pluie ont créé quelques mouvements, c'est dans une ambiance chaleureuse et bon enfant que les grenoblois ont pu rencontrer François BAYROU, sans dispositif de protection, en contact direct. François BAYROU a d'abord discuté avec les infirmières en grève. C'est avec écoute et compréhension qu'il leur a apporté un soutien à la hauteur des difficultés de leur métier. Au fur et à mesure des contacts, François BAYROU a pu ainsi dialoguer avec un père et son enfant autiste, des jeunes de banlieue, un pasteur, le Président des imams de Grenoble, des enseignants, chefs d'entreprise ...
Le temps était trop court, et François BAYROU a promis de revenir pour un maxi meeting ... entre les 2 tours.
C'est tout ce qu'on lui souhaite.

http://www.dailymotion.com/video/x1nzx4_francois-bayrou-a-grenoble

Texte de l'intervention de François BAYROU à l'Ambiance Café :

François BAYROU à Grenoble le 3 avril

Mardi 3 avril, j'aurai le grand plaisir de recevoir à Grenoble François BAYROU dans le cadre de la campagne présidentielle. L'extraordinaire succès de sa campagne dans toute la France a permis de bousculer les lignes et changer la donne. Un vrai choix nous est aujourd'hui offert. Quand on passe de 2 à 3 candidats susceptibles de l'emporter, on entre vraiment en démocratie en même temps qu'on sort d'un choix binaire, stérilisant et réducteur. Le grand mérite de François BAYROU est de montrer qu'une autre voie est possible, à partir du moment où on le veut vraiment. Ce 3 avril, à l'Ambiance Café, j'invite chacun à venir le voir et l'entendre, ne serait-ce que pour sentir l'élan populaire qui le porte, sans tapage et sans ostentation. Et ça peut faire du bien ...
L'Ambiance Café, 78 rue des Alliés Grenoble mardi 3 avril à 18h00. Entrée libre.

Carnet de campagne

J'étais ce week end sur le terrain pour la campagne des présidentielles et des législatives, sur les marchés de Grenoble samedi puis de Meylan dimanche. Chaque fois, j'ai pu mesurer l'accueil chaleureux réservé à la démarche de François BAYROU pour renouveler le débat politique et sortir des clivages partisans.
De même, nombreux sont les électeurs de la 1ère circonscription à me dire leur ras le bol de la situation et leur volonté d'assainir le paysage politique local, en changeant le système en place.
Partout, un vent de renouvellement semble souffler. Peut-être les élections à venir marqueront elles un nouveau départ pour cette agglomération qui en a bien besoin. C'est tout mon souhait.

BAYROU au top

Plus de 5000 personnes se bousculaient jeudi 8 mars pour entendre François BAYROU au Hall des expositions d'Annecy. Devant une salle surchauffée, François BAYROU a affiché sa détermination et sa sérénité au moment où un véritable mouvement populaire se développe en sa faveur. Malgré les ralliements tantôt ridicules, tantôt agressifs de quelques "éléphants" à Nicolas SARKOZY, rien n'arrête sa progression, bien au contraire. La panique qui commence à gagner ses adversaires de gauche et de droite témoigne de l'ampleur du mouvement.
Un vent d'air frais souffle sur cette campagne. Enfin.
Rien ne sera jamais plus comme avant.

ROYAL : le dérapage

On ne s'improvise pas diplomate. Ségolène ROYAL en a fait l'amère expérience lors de son voyage au Proche-Orient. La démagogie du "j'écoute tout le monde, je suis d'accord avec tout le monde" trouve vite ses limites. Dans la poudrière du Proche-Orient, l'attitude désinvolte et bienveillante de Ségolène ROYAL vis à vis du Hezbollah, groupe terroriste aux ordres de la Syrie et de l'Iran, aurait pu avoir de lourdes conséquences. Qu'on approuve ou non la politique israëlienne, en semblant approuver la réthorique du Hezbollah, en légitimant son discours haineux assimilant Israël aux nazis au nom du dialogue, Ségolène ROYAL a pour le moins manqué de sang froid et de sens politique. Sa condamnation tardive des propos du Hezbollah n'aura servi à rien et montré qu'elle ne maîtrise pas les fondements de la diplomatie internationale, mettant en danger le fragile équilibre local et, peut être, la sécurité des soldats et ressortissants français au Liban.
On ne peut lui reprocher son manque d'expérience en la matière, n'ayant jamais exercé ce type de responsabilité.
Mais dans ces circonstances, on évite de mêler diplomatie internationale  et campagne électorale.