Il est devenu un sport municipal d'empêcher les automobilistes de circuler dans Grenoble. Aujourd'hui, on les empêche carrément de rentrer chez eux ou de partir travailler.
Places de stationnement supprimées, multiplication de feux aussi inutiles qu'inefficaces, parkings relais vides : ça sent l'échec d'une politique plus idéologique que pragmatique.
La municipalité DESTOT a installé 2 nouveaux carrefours à feux à l'entrée du Boulevard Jean Pain en venant de Meylan. Alors que la série d'échangeurs qui desservait jusque là l'avenue Maréchal Leclerc d'un côté et le Boulevard Clémenceau de l'autre constituait une des rares voiries qui fonctionnait plutôt bien, les nouveaux feux, sans rien améliorer sur le fond, ajoutent à la pagaille ambiante de la circulation Grenobloise et augmentent la pollution.
Dans le même temps, malgré la pression insistante des habitants et des entreprises qui n'en peuvent plus de rester bloqués des heures sur la rocade sud, le Maire de Grenoble refuse de s'engager pour le tunnel sous la Bastille, ménageant ainsi des alliés écologistes qui pourtant ne le lui rendent pas. Quand on a entendu le violent réquisitoire des élus verts contre le projet de budget municipal 2007, on se demande ce qui peut encore les rassembler.
Il est clair que le "tout voiture" n'est pas une solution, et que chacun doit faire un effort. Il est évident aussi que des mesures coercitives doivent parfois être prises pour permettre à chacun de vivre ensemble.
Mais l'idéologie, là comme ailleurs, est très mauvaise conseillère. Grenoble est en train d'en payer le prix fort.
Commentaires