A quelques heures de la nuit de Noël, nombreux sont les grenoblois à s'affairer dans les magasins encore ouverts pour l'occasion, et tout aussi nombreux sont les touristes à chercher à accéder tant bien que mal à des stations que l'on dit en panne de neige. Cela a quelque chose de rassurant. Dans le pessimisme ambiant, j'avais craint un Noël terne, des magasins vides et des français cloitrés chez eux autour d'une dinde importée de Chine... Il n'en est rien. La frénésie commerciale l' a de nouveau emportée et Noël restera Noël. Je ne peux m'empêcher d'avoir un brin de nostalgie pour mes Noëls d'enfant, sous 20 cm de neige, où la magie de la communion familiale prenait encore le pas sur les nouvelles consoles vidéo. C'était, il est vrai, lors d'un autre siècle.
Alors en cette période de veillée, je garde une petite pensée pour ceux qui n'ont pas pu partir, ou qui se contenteront d'un simple repas en famille. Je pense aussi à tous ceux qui n'ont pas de famille, et qui passeront Noël seuls, parfois dans la douleur. Si la paix et la joie sont nos biens les plus chers, ils ne sont encore qu'un voeux (pieux) pour des centaines de millions d'individus.
Alors ne boudons pas notre plaisir, fut-il parfois futile.
Joyeux Noël et bonnes fêtes à tous.
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